La sérié de conferences sur le VIH/sida de Concordia et l’équipe UQAM Cultures du témoignage présente // The Concordia University Community Lecture Series on HIV/AIDS and UQAM’s Testimonial Cultures research group presents :
(english version below)
« On n’a pas de place pour en parler »: Réflexions critiques sur les effets secondaires
Marilou Gagnon, RN, PhD
Professeure agrégée | École des sciences infirmières | Université d’Ottawa
30 mars 2017 | 19 h
Salle-A-M050 | Pavillion Hubert-Aquin | UQAM
400 Rue Sainte-Catherine Est | Metro Berri-UQAM
Malgré l’étendue des options thérapeutiques offertes qui, avec le temps, se sont multipliées et simplifiées, les effets indésirables du traitement antirétroviral hautement actif (TAHA) demeurent un problème pour les personnes qui vivent avec le VIH. Or, il existe un profond décalage entre la façon dont les effets indésirables sont encadrés, intégrés dans la routine, normalisés, voire parfois rendus invisibles dans la pratique médicale, et la manière dont ils sont ressentis par les patients aux prises avec le virus.
Ce décalage constitue le point de départ du propos de Marilou Gagnon. Sur la base de l’expérience vécue par des personnes qui vivent avec le VIH et dont elle a recueilli les impressions sur les effets indésirables au cours d’une étude qualitative de deux ans (2013-2015) et d’ateliers de cartographie corporelle (2015-2016), Mme Gagnon tente d’élaborer un contre-discours au traitement. Compte tenu du contexte actuel – où le traitement antirétroviral est considéré comme la pierre angulaire de l’arsenal employé contre le VIH –, il devient essentiel de créer un espace où l’on peut partager les expériences généralement exclues du discours dominant sur le TAHA. Dans son exposé, Marilou Gagnon nous fait découvrir ce contre-discours et discute de ses répercussions.
Professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, Marilou Gagnon est aussi directrice de l’Unité de recherches critiques en santé. Ses travaux s’appuient sur une démarche critique et sociopolitique. Parmi ses champs d’études, on compte les questions liées au corps et à la technologie, le pouvoir et le discours, ainsi que la justice sociale. Membre de la Chaire de recherche universitaire en soins infirmiers médico-légaux, elle mène actuellement divers projets qui portent sur la criminalisation du VIH, les stigmates liés au VIH, la discrimination des personnes vivant avec le VIH dans les milieux de soins et les droits de la personne. Elle est en outre instigatrice de la campagne Réduction des méfaits = Soins infirmiers, de même que présidente fondatrice de la Coalition des infirmiers(ères) et étudiants(es) en sciences infirmières pour les services d’injection supervisée. La Pre Gagnon est rédactrice d’Aporia : La revue en sciences infirmières et du blogue L’infirmier.ère Radical.e. Elle a siégé au conseil d’administration de l’Association canadienne des infirmières et infirmiers en sidologie (ACIIS). Elle y a d’ailleurs obtenu deux mandats consécutifs à titre de représentante du Québec (2009–2013). Par la suite, elle a assumé pendant trois ans (2013-2016) la fonction d’experte-conseil aux politiques, à la recherche et au militantisme auprès de l’association. Marilou Gagnon a siégé au conseil d’administration du Bureau régional d’Action Sida (BRAS), à Gatineau, de 2012 à 2014. Elle s’est jointe au conseil d’administration du Réseau juridique canadien VIH/sida pour un premier mandat en 2013, puis en a accepté un deuxième en 2015. Elle est actuellement présidente du conseil de ce réseau.
https://www.facebook.com/events/1879350139021313/
La présentation aura lieu en français.
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ATELIER correspondant:
https://www.facebook.com/
31 mars | 15h – 17h | ACCM | 2075 Rue Plessis
“Cartographie corporelle et effets secondaires liés au traitement antirétroviral”
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« On n’a pas de place pour en parler »: Réflexions critiques sur les effets secondaires
Marilou Gagnon, RN, PhD
Associate Professor | School of Nursing | University of Ottawa
30 Mar 2017 | 7pm
Room A-M050 | Pavillion Hubert-Aquin | UQAM
400 Rue Sainte-Catherine Est | Metro Berri-UQAM
Despite the expansion, multiplication, and simplification of treatment options over time, side effects of HAART continue to affect people living with HIV. Yet, we see a clear disconnect between the way side-effects are normalized, routinized, framed, and at times, rendered invisible within health care practice and the way they are experienced by people living with HIV.
This disconnect will be the starting point for Marilou Gagnon’s lecture. Using the personal stories of people living with HIV she collected over the course of her two-year qualitative study on the experience of side-effects (2013-2015) and body mapping workshops (2015-2016), Gagnon will seek to create a treatment counter-narrative. Within the contemporary context, where antiretroviral treatment is considered the cornerstone of the HIV response, creating space to share the stories generally excluded from dominant narratives of HAART becomes essential. Gagnon will share these counter-narratives and discuss their implications.
Marilou Gagnon is Associate Professor at the School of Nursing, Faculty of Health Sciences, University of Ottawa and Director of the Unit for Critical Research in Health. Her work is underpinned by critical and sociopolitical approaches. Her fields of study include questions related to the body and technology, power and discourse, and social justice. As a member of the University Chair in Forensic Nursing, she is working on a number of projects on HIV criminalization, HIV-related stigma and discrimination in health care settings, and human rights. She is the founder of the Harm Reduction = Nursing Care Campaign and the Coalition of Nurses and Nursing Students for Supervised Injection Services. She is also the Editor of Aporia Books and the blog: The Radical Nurse. She served on the board of directors of the Canadian Association of Nurses in AIDS Care (CANAC) and was elected twice consecutively as Quebec representative (2009–2013). She then served as Expert Advisor: Policy, Research and Advocacy for 3 years (2013-2016). She sat on the board of directors of the Bureau régional d’Action Sida (BRAS) in Gatineau between 2012 and 2014. She joined the board of directors of the Canadian HIV/AIDS Legal Network in 2013 for a first mandate and a second mandate in 2015. She is currently Chair of that Board.
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The lecture will take place in French.
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Corresponding WORKSHOP:
https://www.facebook.com/
“Body mapping and antiretroviral treatment side-effects”
31 mars 2017 | 3-5pm | ACCM | 2075 Rue Plessis
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